le pourpier

Publié le par la Ferme de Kerio

Histoire:  on ne sait pas exactement d'où provient le pourpier. Il semble être originaire des régions chaudes de l'ancien monde, sans que l'on puisse être beaucoup plus précis. Cultivé depuis longtemps, il est naturalisé à travers la planète. On le rencontre à l'état sauvage dans les endroits incultes, les champs et les jardins.

Bienfaits : Non ! Ce n'est pas une mauvaise herbe ! Pas, non plus, une déco de cuisine à la mode végétale. Chez le pourpier, toute la plante se consomme: tiges et feuilles sont croquantes, charnues et mucilagineuses - c'est à dire un peu visqueuses lorsqu' on les mâche, signe de vertus adoucissantes.
C'est un véritable "aliment santé". Riche en Oméga 3, vitamines A, B, C, fer, calcium, magnésium, potassium, cuivre, en mucilages... Le cerveau, les intestins, le corps dans son ensemble, bénéficient des atouts antioxydants de ce végétal émollient et diurétique, qui rend, mine de rien, bien énergique.

Cuisine : Son goût est à la fois acidulé et légèrement épicé, rafraîchissant dans une salade composée, et il est certain que c'est à l'état cru que sa texture est la mieux mise en valeur. Mais cette plante versatile est également délicieuse cuite sous diverses formes : sautée à la poêle avec des oignons, préparée en quenelles, servie en sauce, en quiches,  avec une viande rouge ou une volaille.
Son mucilage la rend propre à épaissir les soupes comme le tapioca. Il était traditionnel en France et en Italie de confire tiges et feuilles au vinaigre, comme les cornichons.

C'est sans doute la texture mucilagineuse qui a fait rejeter le pourpier par de nombreux occidentaux, alors qu'on l'apprécie énomémént en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud où on le cultive encore courament de nos jours. Jusqu'à ce siècle, il se rencontrait souvent dans les potagers français et belges, d'où il a progressivement disparu. Il revient cependant...
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